A.G. à WIGE am MODE/ Par Michel et Philippe, duettistes | |
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Combien y a t'il d'attelages ? (une bonne trentaine, mais certains ne sont pas sur la photo et d'autres sont arrivés plus tard...)
Ma dernière rencontre avec les furieux de l'amicale remontait aux Coupes Motos Légendes à Dijon (voir le CR) aussi je me suis dit qu'il ne fallait pas louper le rassemblement de Wingen Un rassemblement doublé par une assemblée générale avec en prime : revoir à coup sûr le bon Charala Cotfortami…. Et bien d'autres.
Je devais passer la nuit de vendredi à samedi avec Phizo, notre webmaster, à Hattstatt chez notre Mickey national mais nous avons du changer nos plans car Max et son Binôme Rémy se sont joints au convoi au départ d'Issoire. Faute de place chez Mickey, nous avons donc décidé d'aller directement à Wingen am Moder. Phizo nous avait donné rendez-vous, chez lui, le vendredi matin vers 7H30. Je suis arrivé à 07H15 avec quelques pains au chocolat qui sont toujours mieux que les croissants de la veille (merci Michel, très élégant). Sont arrivés ensuite Max et Rémy juste à temps pour le café qui venait de terminer sa coulée. Après une rapide discussion sur l'itinéraire à suivre : celui de Viamichelin.com ou celui de Mappy, nous avons opté pour l'itinéraire Michelin via Dijon. A 08H00, le convoi s'ébranle pour un minimum de 612km hors satellisation.
| Michel, Rémy, Max, Phizo : l'heure c'est ben, euh... l'heure ! |
Max et Rémy, sur Oural 750 dernier cri, partent sur les chapeaux de roues si bien que Phizo, sur BMW 650, et moi, sur mon fidèle destrier CB500, sommes obligés de lâcher les chevaux sur l'autobahn pour les rattraper.
Première anecdote au Km 200 environ. Max et Rémy, en tête, jaugent mal la vitesse (plein pot) et la distance (proche) d'une semi-remorque ; démarrent et, bien sûr, calent. Phizo et moi avons parfaitement imaginé la tête du camionneur debout sur ses freins, tentant de passer sur l'autre voie déjà occupée par un tracteur. Fort heureusement cette semi-remorque était vide.
L'heure du miam de midi nous a surpris aux alentours d'Autun. D'un commun accord nous avons décidé de nous faire un Kébab. Sans trop de difficulté, nous avons trouvé notre resto, bien renseignés par des indigènes surpris par mes yeux globuleux derrière mes belles lunettes de soleil. Après cette petite collation turque, arrosée d'une bonne Jenlain du Nord de la France, le tout servi par une charmante algérienne de Kabylie, nous avons repris la route. C'est beau la mondialisation…
Satellisation dans Vesoul après un complètement de carburant. T'as voulu voir Vesoul et on a vu Vesoul… Avec quelques souvenirs de l'époque kaki, j'ai pris la tête pour amener le convoi à Epinal.
Deuxième anecdote à Sault. Après la satellisation de Vesoul, il était préférable de s'échanger les numéros de portables. Le portable de Phizo n'avait plus de batterie alors qu'il sortait du chargeur. Bravo Phizo tu me sembles bien outillé… (ouais !). Le camarade Rémy décide de recharger le sien et va voir Brigitte la buraliste pour acheter une recharge pour son téléphone de maçon (Bouygues). Au bistrot du coin, devant une 1664 pression, le camarade Rémy tente vainement de recharger son téléphone et le voyant dans la mouise, je lui propose mes services de transmetteur. J'essaie une fois, deux fois, trois fois... et suis bien obligé de rendre le téléphone à Rémy et lui avouer mon incompétence. Rémy passablement énervé retente la manip qui bien sûr échoue à nouveau (ont encore essayé la patronne du bistrot, ainsi que moi-même, sous les conseils judicieux de quelques piliers de comptoirs...) et c'est alors que le téléphone de maçon a percuté le sol et c'est mis instantanément en pièces détachées.
"Percuter" est un euphémisme bien doux pour désigner le fait de crier "Putain, m'fait chier ce truc !" en jetant violemment son téléphone par terre. Des fois, on met du temps à connaître les gens... Avec Rémi, le message est rapidement clair : faut pas l'emmerder ! | |
Silence de mort dans le bistrot (tu m'étonnes !). Max et Phizo récupèrent les pièces, remontent l'appareil… qui se met à fonctionner normalement si on occulte les petits morceaux manquants (et je dirais même plus : occultes, les petits morceaux !). De retour aux bécanes, Rémy va voir Brigitte, buraliste à Sault, qui lui recharge le téléphone du premier coup.
| Brigitte, buraliste à Sault (près de l'église), tu as sauvé la situation ! |
Y'a pas à dire les doigts d'une femme, c'est quand même plus délicat et ça peut recharger les téléphones sans s'énerver.
A Epinal, mes camarades ont accepté d'aller faire un petit coucou à un couple d'amis : Ginette et Pascal. Nous avons été reçus comme de vrais aventuriers du XXIème siècle. Pascal véritable boute en train nous a fait passer un excellent moment, Ginette, elle, parlait de sa maison en construction et des soucis de charpente. Eloïse, la fille aînée, était à ses petites occupations pendant que le jeune Clément n'avait d'yeux que pour les aventuriers du XXIème siècle, très pressé de voir nos machines s'ébranler vers Wingen. Avant le départ, Ginette nous a invités à venir bivouaquer à Epinal l'an prochain. Jusque là, tout allait bien sans doute trop bien; sûrement beaucoup trop bien. Nous en étions à 400 bornes sans histoire. Au moment du départ; paf le chien ! Plus de phare sur le side ! Pizzdiest (très très gros mot russe) et il faisait nuit noire. Démontage, Max et Phizo ne trouvent rien d'anormal, remontage. Oh miracle ça marche. A ce moment là, Remy tourne le guidon pour mettre la roue dans l'axe du départ. Repaf le chien ! Re-plus de phare. Re-pizzdiest !!!!
| Enfin la panne ! depuis le temps qu'on l'attendait celle-là ! Pour info, il n'y avait pas une, mais 2 pannes concomitantes : la première, provoquée par un connecteur défectueux, empêchait l'allumage du phare, la seconde, un court-circuit entre le témoin d'éclairage et la coupelle du phare, faisait griller le fusible. Selon comment étaient disposés le guidon et le faisceau de fils, soit ça ne s'allumait pas (panne 1), soit ça s'allumait et le fusible grillait aussitôt (panne 2)... |
Et la nuit ne s'était pas éclaircie. Tant pis ! A la guerre comme à la guerre. Nous décidâmes de rouler ainsi, le side encadré par les solos éclairés. Et puis, il ne restait que 200 bornes à faire. Le kébab de midi n'était plus qu'un vague souvenir et nos estomacs, titillés par les deux punch de Ginette et Pascal, se trouvaient à nouveau au fond de nos bottes de moto. C'est à Rambervillers, après avoir papoté avec des jeunes dans le seul bistrot ouvert du patelin que nous avons trouvé une gargote car les deux kébabs de la ville étaient fermés. La dite gargote était, elle aussi, fermée mais comme elle était tenue par des asiatiques, nous ne sommes pas restés bien longtemps sur le palier et avec un large sourire une charmante cambodgienne nous a invités à entrer. "…moi pouvoir préparer quatre bœufs pour vous avec nouilles et riz cantonnais…" "… euh je crois qu'un bœuf pour nous quatre se sera suffisant…"
Belle contrepèterie pour ce nom d'établissement... Allez-y de notre part, la patronne fera des nouilles, encore. |
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Bref pour 10€, binouzes chinoises (singha) comprises, nous nous sommes refait une petite santé avant de re-sauter sur nos engins dans la nuit noire. Nous sommes arrivés au château de Wingen vers 02H00 presque en "tout-chemin" par une route forestière à travers la forêt domaniale de la "Petite Pierre". J'ai pensé à David Vincent lourdé dans un raccourci qu'il ne trouva pas pour rencontrer des extra-terrestres envahisseurs. Nous, nous n'avons vu en extra-terrestres que des biches, chevreuils et marcassins.
Finalement, nous avons trouvé le château grâce à un plan installé à un rond point; Deux indigènes, charmantes d'ailleurs, nous avaient, quant à elles, affirmé, juste avant, qu'il n'y a pas de château à Wingen… C'était sans doute les extra terrestres qu'on n'a pas vus dans la forêt. Philippe nous a accueillis chaleureusement en nous disant que Jean-Phi venait juste d'aller se coucher. Rapidement (enfin le temps de boire 2 bières) nous avons abrégé la conversation pour dresser les tentes, déplier les duvets et nous endormir du sommeil du juste. Même les plus grands aventuriers du monde et de ses environs ont besoin de sommeil de temps en temps. J'étais bien tranquille bien au chaud dans ma gore tex quand j'ai entendu une douce langue de la vieille Europe ; une langue bien mélodieuse avec des mots du genre : " … die vögel singen in der vald… " " … die sohne ist sehr schön… " C'était mes camarades voisins amicalistes d'outre-Rhin qui venaient de se réveiller eux aussi. Il était 10H22. Ça, c'est de la grâce mat… La matinée de samedi s'est passée tranquille en attendant le gros de la troupe, et au premier rang de laquelle je place l'infernal Mickey et le Charala Cotfortami, sensés arriver en fin de matinée.
| "Charala Cotfortami"... |
Peu avant midi, dans la cour même du château, deux plateaux ont déposé les attelages de Charala, Lénine et Mickey. Z'auraient quand même pu se faire déposer à 300 mètres pour faire une arrivée triomphale ''à cheval''.
On sait tous maintenant que le Prézzzz ne fait pas dans l'imposture. Le repas de midi fut pantagruélique : Escalopes, de je ne sais quelle pauvre bête, à la crème et champignons avec frites, fromage Saint Nectaire fermier ramené par Phizo d'Auvergne, et glace.
Initialement prévu pour remercier Mickey de son hébergement (j'avais bien pensé à une bonne bouteille, mais amène t'on de l'eau à la mer ?), le Saint Nectaire fut trop apprécié pour que tout le monde puisse en avoir.. (Secret du mûrissement : 2 nuits et 700 km dans des sacoches Krauser) nous allons corriger ça au prochain rassemblement. | |
En draguant light la serveuse j'ai même eu deux glaces. L'apéro, quand même, a été un peu léger car une demi-bouteille d'Amer bière pour cinquante ça a été un peu court. Yoh cot fortami ! Les Alsaciens ! Pensez à ramener de l'Amer pour le rassemblement d'Auvergne. Ça n'existe pas l'Amer à Bougnaland ! Pendant tout le repas, Max, qui avait fait le mouvement aller sans avarie majeure avec son Oural 750 dernier cri de 5000km s'est fait de plus en plus de cheveux blancs en écoutant les mésaventures mécaniques de tous les Dniepristes et Ouralistes présents. Il y a sûrement une photo de lui à la fin du repas pour prouver mes dires. (hélas, non ! la soirée fut cependant pleine d'enseignements. Nous savions déjà qu'existaient les "anciens" et les "nouveaux" Ural. Il faut maintenant compter avec les "nouveaux-nouveaux", post-2003, qui eux, ne casseront pas du tout. promis, juré-craché ! ).
L'après midi de samedi, belle ballade dans la région. J'avais pris place dans le panier d'Eric Derfrance qui nous a fait une petite peur en imaginant un bas coté stable et plat alors qu'il n'en était rien… Voir Bitche et mourir comme on dit dans le monde kaki mais pour une visite touristique, vraiment, la région a beaucoup de charme. Après une longue pause sur un parking de restaurant, je ne sais où, en attendant Mickey nous avons pris le chemin du retour vers le château sans avoir revu Mickey. Mais où est donc passé Mickey ? Il a réapparu en fin d'après midi au château suite à des problèmes mécaniques.
Problèmes mécaniques ? Nan... réglages, tout au plus... |
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Eh oui ! Comme dirait Jean-Phi : " …Dniepeur iz bioutifoul… " La soirée fut hyper-sympa autour d'une choucroute arrosée d'un bon blanc et suivie des dégustations de différents alcools régionaux.
On a bu... |
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Quelques bouteilles qui renfermaient des trésors se sont rapidement retrouvées à l'état de cadavres. J'ai encore le souvenir ému d'un Cognac ramené en direct de Charente qui était sublime...
...Et je te parle pas de la bouteille de flotte :
Assemblée Générale, ou suicide collectif ? C'est au cri de "mékilécon mékiléconstandouille!!!" que madame la future présidente est venue empêcher son mari de boire de l'eau...
...boueuse du Dnepr recueillie au mois de Juin lors du voyage à Kiev. Certes, l'intention était de la neutraliser (l'eau, pas la présidente !) avec un extrait anisé, mais quand même... Quel dommage de voir une si belle âme se laisser pervertir par Jean-Phi, Farid et Jeff. |
Le carnet de chant a été ouvert avec la chanson mythe de Jean-Phi " La plus bath des javas "
...on a chanté... |
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Je me suis un peu cassé la voix et ça a été un peu dur pour lancer le ton des chansons suivantes.
...on a dansé ! |
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Jean-Phi, quant à lui, fut très opérationnel et nous a fait un récital assez complet. Il s'est même lancé dans le play-back de joueur de clavecin assis en tailleur sur la table et de hard rocker animé par une danse de saint Guy. Vraiment ce fut une bonne partie de rigolade.
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Slow, Rock, Hard, Jean-Phi maîtrise toutes les danses de salon, y compris le "table dance"... |
La soirée c'est terminée decrescendo; des âmes charitables ont porté Jean-Phi au dodo. Le dernier carré a fini quelques fonds de bouteilles avant de rejoindre la soie pour ceux logés en dur et le duvet pour les rustiques logés sous tente. Je me suis couché dans les derniers. Pour ne pas réveiller Eric Derfrance qui m'avait invité sous sa tente, j'ai récupéré mon duvet et l'ai ouvert à la belle étoile pour m'endormir rapidement. Dimanche matin, démarrage cool avec un excellent petit frühstück au château. Je dis bien frühstück car la charcuterie était au menu. Il ne fallait pas trop dépayser nos camarades casques à pointes et puis, moi, j'aime bien les frühstück comme ça.
Eric avait les yeux un peu globuleux car il n'avait pas bien dormi. Il paraît que je suis un ronfleur de compétition internationale. Je l'entends encore me dire ''…bon sang ! Heureusement que t'as eu l'idée de t'installer à l'extérieur de ma tente…''
A l'assemblée générale de l'amicale qui a suivi nous avons vu l'élection sans surprise du prézzz Mickey.
Le président de l'Amicale est un Mickey...
Je lui adresse ici toutes mes félicitations (moi aussi), il a été élu à l'unanimité. Comme dans toutes les bonnes démocraties populaires… Félicitations encore mon bon Prézz.
| Philippe et Nono, studieux, lors de l'AG. |
A l'issue de l'A.G, eu lieu la remise de quelques prix, médailles et décorations pour les plus valeureux d'entre nous :
Nos amis allemands récompensés pour être venus du plus loin à l'Est du Rhin. | |
| Hilda (Greta ? Gilda ?Renata ? je suis désolé, je ne me souviens plus) reçu un magnifique piston en récompense... de... de euh... je ne me souviens pas non plus, mais peut-être bien pour la magnifique déco -toute en trompe-l'oeil- de son attelage Chang-Jiang. |
Les autres médaillés furent Max pour être venu du plus loin à l'ouest du Rhin, Nono pour avoir supporté Mickey durant le voyage en Russie, Mme la présidente pour supporter Mickey tous les jours... et bien d'autres. Gégé, suite à la fameuse casse de son moteur, fut désigné à la fois titulaire indiscuté du prix de la malchance et fournisseur officiel des trophées (constitués pour une bonne part de pièces mécaniques hors d'usage...) pour la prochaine A.G.
| Tout l'art d'immatriculer une Chang-Jiang ! |
Repas de midi. Bouchée à la reine avec riz. Cool, sympa, copieux et excellent. Dessert : île flottante re-belote j'en ai eu deux… avec la même serveuse; Je suis comme Charala et c'est dur d'être un grand timide. Vers 14H00, il était temps de se quitter. Mes camarades venus avec moi d'Issoire sont partis en tête. Moi je devais rejoindre Paris et j'avais décidé de faire la route avec Eric Derfrance monté sur une machine de l'Est avec un moteur BMW de 900cc. Je passe le clavier à Phizo qui vous parlera de son mouvement retour vers Issoire.
Oh, ben si tu veux, nous, ça c'est bien passé. Juste un peu long... Il faut dire que Max, violemment traumatisé par les divers récits catastrophiques entendus autour de de lui (sans compter la sinistre Prophétie Présidentielle : "Ne ricanez pas les 750, votre tour viendra...") a joué la prudence tout au long du chemin, roulant parfois à 60 km/h. Préférant par 2 fois provoquer le sort plutôt que de le subir il choisira de rouler jusqu'à la panne... d'essence.
| A la lumière du phare, l'ultime ravitaillement nocturne ! |
A part ça, les haltes furent rares : une pour casser la croûte (merci Nath et Philippe pour les repas !), une autre pour boire un coup. Certainement la bière rappelle t'elle de bons souvenirs à Rémy et Max ? de sortie du bistrot, à peine ai-je fini de m'équiper qu'ils grimpent dans l'Oural et repartent sur les chapeaux de roue... vers l'Alsace !!!! Pour une courte durée, heureusement, puisque qu'à 2 heures du mat, après avoir repris la bonne direction, nous étions de retour chez nous !
En ce qui me concerne, le chemin retour fut assez ''marrant''. D'abord je dois dire qu'Eric m'avait un peu semé dans les virages dès le départ du château. Trois semaines d'hôpital et quatre mois cloué au lit suite à une chute il y a quelques années m'ont appris à tempérer mes ardeurs dans les virages. Tout c'est passé nickel chrome jusqu'à Vitry-le-François. A la sortie de Vitry paf poum poum poum poum…. Arrêt brutal sur le bas coté. La bougie droite avait été éjectée de son logement. Bizarre non ? Un examen de plus près a montré un filetage de bougie partiellement absent. Mauvaise limonade ! On avait encore plus de 200 bornes à faire. Eric très sceptique a quand même remonté la bougie sur le peu de filetage restant et Inch'Allah comme dirait cheik Marcel qui de son coté fait le Moto-Tour. Plus on approchait de Paris et plus la circulation se faisait dense et le bricolage tenait toujours. Je n'en revenais pas mais ne disais rien de peur d'attirer le mauvais sort. Et ce qui devait arriver arriva. Sur le périf blindé, paf poum poum poum poum…. Arrêt brutal au milieu de la circulation : un joyeux bordel. Redémarrage sur un cylindre et sortie du périf à petite vitesse. Là, très mauvaise limonade, plus de filetage du tout. Eric me dit qu'on va appliquer le plan deux. On va mettre la bougie dans son trou et avec une sangle la maintenir en place. Pour éviter que la sangle ne fonde au contact des cylindres on va l'écarter avec des bouts de bois. Pendant qu'Eric commençait les opérations, je suis allé dans un parc juste à coté pour trouver des bouts de bois. Quelques jeunes réfugiés dans des coins sombres, pour traiter je ne sais quelles affaires, ont commencé à me regarder bizarrement. J'ai arraché quelques branches à un arbre et suis allé rejoindre Eric qui m'attendait. Redémarrage sans problème mais nous n'avons fait que 300 mètres sur les boulevards des maréchaux, certes en travaux, mais moins risqués que le périf bondé de véhicules. Le problème est que la bougie, malgré la sangle, s'est mise de travers. Re-bricolage remise en tension de la sangle et Eric a l'idée de maintenir la bougie avec le pied. C'est la bonne idée qui nous a permit, sans problème, de rentrer à bon port et faire les 6 derniers kilomètres. Eric m'a chaleureusement remercié de ne pas l'avoir abandonné dans les emmerdements on s'est séparé en se disant qu'on mangera ensemble un de ces soirs et qu'il m'invitera pour des cours particuliers de mécanique (au milieu de l'autoroute ?). A 23H12, presque comme prévu, j'étais dans mon lit en faisant un petit clin d'œil à mon pote Eric Derfrance qui m'avait dit qu'il aurait une pensée pour moi à ce moment là.
Et voilà ! Nous remercions chaleureusement Nathalie et Philippe pour leur dévouement, ainsi que tous ceux qui ont contribué à faire de ce rassemblement une jolie réussite !
Le prochain aura lieu les 9 et10 Avril 2005, sous le soleil (?) d'Auvergne, à bientôt...
| Michel & Philippe |